Les neurosciences au service de l’apprentissage

Neuropleineconscience et optimisation de l’apprentissage avec la Dr.Fahim Cherine, directrice d’Endoxa Neurosciences à Vaumarcus.

Après une thèse de doctorat en neuroscience de la faculté de médecine, département de psychiatrie à l’Université de Montréal durant laquelle j’ai principalement utilisé la neuroimagerie fonctionnelle, puis quatre ans de post-doctorat consacré à l’étude de la neuroimagerie anatomique en neurologie à l’Université McGill sur le développement du cerveau, je me suis rendu compte que ce que j’aimais le plus dans la recherche, c’était la communication scientifique! C’est transmettre mes acquis et expertises aux personnes qui ont en besoin. La vulgarisation scientifique fait bel et bien une partie du travail du chercheure.  La question s’est posée : comment? comment vulgariser des connaissances scientifiques parfois pointues, comment intéresser une audience allant des tout-petits jusqu’aux retraités, comment divertir un public souvent peu impliqué au départ et lui transmettre ma passion. Le virus de la vulgarisation scientifique m’a pris à ce moment-là et ne m’a plus jamais lâchée. J’ai donc fondée Endoxa Neuroscience au Château de Vaumarcus tout en étant convaincu que la sensibilisation du grand public aux neurosciences passe, de façon privilégiée, par les questions qui touchent à la santé personnelle et publique (comprendre pour mieux intervenir). À cet égard, il est remarquable de constater que notre société est en train, à des degrés divers, d’intégrer les critères de l’Organisation Mondiale de la Santé, pour laquelle la santé ne se limite pas à une absence de pathologie, mais concerne la qualité de vie dans son ensemble. Par exemple, comment l’exercices physiques améliorent la sécrétion de la sérotonine (un neurotransmetteur dans le cerveau qui est associé à l’anxiété, la dépression et le sommeil) et par conséquence améliore notre qualité de vie ; comment apprendre un instrument ou écouter la musique qui nous frisonne améliorent la sécrétion de la dopamine (un neurotransmetteur dans le cerveau qui est associé à l’apprentissage, la motivation, addictions, les mouvements, la maladie de Parkinson, etc..) et par conséquence améliorent nos prises de décisions, inhibent nos envies addictives, etc…). Effectivement, les neurosciences sont appelées à s’intéresser à des phénomènes aussi variés que la perception, la douleur, les émotions, le sommeil, le langage, l’apprentissage, l’attention, la mémoire, l’imagination, la cognition, et la conscience. En tout, on peut dire que les neurosciences touchent directement ou indirectement à tous les types d’activités humaines.

Au Château de Vaumarcus, j’ai déjà organisé deux cafés scientifiques : je n’ai pas peur de vieillir et Troubles du neuro-développement et autisme qui ont eu beaucoup de succès. J’organise prochainement, le 11 février une conférence au Collège des Cerisiers sur le thème : Voyage au centre du Cerveau de mon Ado ! De même, j’ai été subventionné par la Fondation Dana de New York ainsi que la Fédération Européenne des Neuroscience pendant la semaine internationale du cerveau en mars 2017.

Le contexte économique actuel liées à l’augmentation des dépenses dans le domaine de la santé et de l’éducation nous oblige à innover dans notre approche de recherche et développent. On ne peut espérer que responsabiliser davantage les citoyens sur leur état de santé et les voir adopter des habitudes de vie plus saines. Cette espérance de responsabilisation s’applique à tous les domaines des sciences de la santé, cependant elle convient tout particulièrement aux neurosciences

Une meilleure connaissance des neurosciences dans la population deviendra sans doute un enjeu majeur dans les prochaines années. Les neuroscientifiques ont clairement montré que le cerveau dispose d’une grande capacité d’adaptation aux demandes de son environnement : la neuroplasticité. Des connexions neuronales sont créées ou renforcées, d’autres sont affaiblies ou éliminées, selon les besoins.

L’activité de notre cerveau est à la fois l’origine et l’émergence de la pensée, de la perception et de l’action, ainsi que l’expression de notre identité personnelle. Les possibilités d’intervention sur le cerveau sont aujourd’hui multiples. Par exemple, Les consultations neuroscientifiques apportent ses efficacités dans le domaine de la vie personnelle, comme par exemple dans la compréhension/traitement de blocages et d’émotions gênants (i.e., burn-out, dépression, anxiété). Les Neurosciences par leur éclairage sur les fonctionnements du cerveau permettent un changement plus efficace et plus durable. Les personnes avertis réalisent leur créativité, leur potentiel de plus haut niveau, et sont prêts à gérer les défis à venir. Ils bénéficient d’un équilibre intérieur solide et optimisent l’accès à leur savoir-faire de manière à pouvoir gérer avec succès leurs peurs, le stress et les conflits.

La recherche neuroscientifique a montré que notre cerveau choisit nos actions sur la base de notre mémoire et de nos émotions, bien avant que le cerveau raisonnant n’intervienne. C’est bien là la raison pour laquelle nous avons souvent des difficultés à donner suite à nos résolutions de changer nos habitudes de comportement. Par exemple, les souvenirs et les émotions qui inhibent la performance et la productivité sont transformés de façon efficace et ciblée.

Les découvertes, les pratiques et savoirs sur le cerveau orientent les politiques publiques et participent à redéfinir ce que sont l’humain et la vie en société. Des innovations de natures neuroscientifiques au cours des prochaines années vont amener des changements importants dans la médecine, la société et les entreprises.  Ces innovations vont nous aider à savoir de mieux en mieux comment utiliser nos connaissances pour améliorer l’esprit humain.

Neuropleine conscience et optimisation de l’apprentissage (axé adulte)

La méditation de pleine conscience est un sujet populaire de discussions, d’articles scientifiques, dans la presse et même dans les discussions à la machine à café. Les bénéfices ont été prouvés scientifiquement par de nombreuses études : la méditation de pleine conscience modifie les structures du cerveau selon les sollicitations. Les circuits fréquemment utilisés se consolident et se développent ; ceux qui servent peu s’étiolent et rapetissent. Cette souplesse du cerveau est appelée neuroplasticité. En se basant sur cela j’ai créé la formation/module NeuroSelf (voir ci-dessous).

Les résultats des études en neurosciences ont mis en évidence que la pleine conscience exerce un haut niveau d’activité dans les parties du cerveau qui contribuent à former les émotions positives, comme le bonheur, l’enthousiasme, la joie et la maitrise de soi ; un niveau d’activité moindre dans les parties du cerveau reliées aux émotions négatives, comme la dépression, l’égocentrisme, le manque de bonheur ou l’insatisfaction ; un apaisement de la zone du cerveau qui déclenche la peur et la colère ; la capacité à atteindre un état de paix intérieure même lorsqu’on est confronté à des circonstances extrêmement perturbantes ; et enfin, une aptitude inhabituelle à l’empathie et à l’écoute profonde des émotions d’autres personnes.

Prenez conscience du fait que vous n’êtes pas seul à vivre ces émotions, ni à passer un moment désagréable. Regardez autour de vous, regardez vos voisins. Pour eux non plus, cela n’a pas l’air très confortable ! Tout comme vous, chacun de vos voisins a des peurs, des contraintes professionnelles, familiales, des impératifs, des choses qui le tracassent, des moments de joie et des frustrations. Tout comme vous, eux aussi voudraient être ailleurs… Peut-être pouvez-vous initier un demi-sourire bienveillant, en reconnaissant que, pour personne, ce n’est facile tous les jours… Et pousser l’expérience jusqu’à souhaiter mentalement à une ou deux personnes au hasard à côté de vous d’être heureuse, d’être en paix… Voyez ce qui se passe alors en vous, sans juger, sans vous laisser entrainer par vos pensées.

Notre secret : cocktail de savoirs !  Repousser les frontières de notre savoir pour activer les talents & transformer l’organisation avec les neurosciences, en partant à la découverte de nous-même et des autres … en partant à la découverte de l’HUMAIN.

En réfléchissant à partir du cerveau, nous introduisons un langage totalement nouveau pour décrire les expériences mentales, émotionnelles et relationnelles.

La neuroscience prouve que c’est par le contact humain que l’on peut arriver à fonder la confiance ! On sait bien qu’une grande partie de la productivité au travail se fait à la machine à café? ! Le neuromanagement nous permet donc de prendre conscience que d’abord, j’absorbe les émotions de l’autre. Les cadres pensent au contraire qu’il faut être sans émotion et se blindent alors que si on ne parle pas de ses émotions dans une boîte !

Un grand problème pour les entreprises est que les salaries font des formations mais ne se souviennent pas toujours de tout ce qu’ils y ont appris ou ne l’appliquent pas dans leur travail. Les neurosciences peuvent être une aide dans ce cas car elles permettent de trouver de nouvelles façons d’aborder la formation et l’apprentissage qui facilitent une meilleure mémorisation de ce qui est appris car elles se basent sur le fonctionnement du cerveau.

Nos capacités d’apprentissage étant illimitées, comment les formateurs peuvent -ils les mettre en lumière ?

Les neurosciences comblent les fossés entre sciences sociales, humaines, médecine et de plus en plus économiques et même politiques. Les neurosciences comportementales aident à accompagner et conseiller les employés de ces différents domaines en ce qui concerne le fonctionnement du cerveau. Notre enseignement fonde ses expertises sur les résultats des neurosciences qui étudient le fonctionnement normal et pathologique de la période prénatal à l’âge sénile.

Le cerveau se compose de connections et de hubs (comme la majeure partie des transports aériens du monde qui traverse quelques hubs importants,) chacun avec sa fonction et ses responsabilités (mémoire, émotions, décision, concentration et autres). Ces hubs sont appelés par les neuroscientifique Rich-Club. Les tarifs métaboliques plus élevés des neurones de hub les rendent plus vulnérables. Il faut les stimuler pour les préserver. La compréhension de soi via les neurosciences (i.e., des formations comme NeuroSelf ou Neuroleadership) agit comme un « boost », un stimulateur de fonctions cérébrales pour augmenter la qualité de vie et pour atteindre nos objectifs. Entraîner notre cerveau à l’aide du du NeuroSelf peut permettre d’accéder à des ressources non encore sollicitées. Cela signifie activer, développer et enrichir les réseaux de neurones ainsi que les hubs qui les connectent. L’apprentissage continue est une approche qui permet d’aider le cerveau à se réorganiser de lui-même pour mieux fonctionner.

En quoi une meilleure présence à soi influence-t-il notre pédagogie, notre empathie ?

Comprendre comment le cerveau fonctionne pour mieux Connaître le fonctionnement de l’humain.

Au fond, ce qui manque dans notre société moderne et dans l’entreprise, c’est que l’humain ne soit plus traité au hasard. Connaître le fonctionnement de l’humain, au même titre que celui du budget et de l’informatique, peut amener plus de bien-être et de performance. En effet, le cerveau humain, contrairement aux idées reçues, fabrique tout au long de sa vie des neurones, ce qui laisse donc une marge de manœuvre infinie dans l’apprentissage, la flexibilité mentale et la capacité d’une neurocommunication adaptative/socio-émotionnelle.

Notre but est d’aider les dirigeants à comprendre les émotions, intentions, autorégulations, collaborations et résistance aux changements de comportement basiques en s’appuyant directement sur la neuroscience.

Des questions répétées permettent à chaque individu de « forer » à même sa mémoire implicite pour lui permettre d’établir les cartes cognitive/socio-émotionnelles qui forment la base du processus de neurocommunication. Ensuite, les participants sont invités à s’exprimer, à exposer leurs différentes idées et à collaborer afin de résoudre des problèmes coriaces. Les individus et les équipes seront amenés eux-mêmes à puiser dans leur cerveau afin d’identifier les vrais problèmes de neurocommunication cognitive/socio-émotionnels, à privilégier la résolution de ces vrais problèmes, à trouver des solutions originales et à surmonter les obstacles courants de mise en application.

En tant que chargée de cours à l’université de Fribourg, utilisez-vous ces outils avant de donner des cours ? Que vous a apporté en tant que formatrice en NeuroSelf et Neuroleadership?

Oui, effectivement j’utilise les résultats de recherche en neuroscience avec mes enfants, mes étudiants et mes apprentis, ainsi que généralement dans ma vie privée. Ce qui m’a permis avant tout de me comprendre moi-même. La recherche neuroscientifique a montré que notre cerveau choisit nos actions sur la base de notre mémoire et de nos émotions, bien avant que le cerveau raisonnant n’intervienne. C’est bien là la raison pour laquelle nous avons souvent des difficultés à donner suite à nos résolutions de changer nos habitudes de comportement. Par exemple, les souvenirs et les émotions qui inhibent la performance et la productivité sont transformés de façon efficace et ciblée. Cela me permet de savoir comment porter mon attention à l’intérieur de moi-même, développer la connaissance de nos propres modes de fonctionnement, et de ce qui est important pour moi, mes fondations, mes valeurs mais aussi mes croyances, me permet de pouvoir aborder la relation à l’autre et à la situation en étant OK, et en équilibre.

Quelle évolution en Suisse ?

Nous avons changé d’ère ! Nous entrons dans l’ère de la révolution du cerveau humain. La première étape pour entrer dans cette nouvelle ère est la compréhension du cerveau afin de répondre à : Comment pouvons-nous Améliorer nos capacités cognitives/émotionnelles? Prévenir et Traiter les maladies neurodéveloppementale et neurodégénérative? Concevoir et Mettre en œuvre des machines en harmonie avec le cerveau ? Développer une industrie qui s’appuie sur les neurosciences ?

La réponse émane d’une vision intégrée du cerveau qui souligne l’importance de combiner les connaissances de nombreux domaines différents dans un cadre unifié. Les ingénieurs jouent un rôle primordial dans cette vision. Pour relever les défis associés à la création d’interfaces entre les neurones et des substrats artificiels afin d’améliorer le fonctionnement du cerveau et de restaurer la fonction du système nerveux lésé, les ingénieurs ont besoins des bases solides des connaissances des neuroscientifiques. Ainsi, ils auront les outils et les techniques essentiels pour se pencher sur des problèmes de médecine régénérative et complètent leur formation par l’acquisition d’un savoir-faire unique et de grande qualité, dont le potentiel d’application clinique/industrielle est considérable.

Le cours neurosciences pour ingénieurs vise à offrir une formation de pointe dans un domaine qui a connu un essor extraordinaire. Il permet à l’étudiant-ingénieur d’acquérir des connaissances de base sur les différents niveaux d’organisation et de fonctionnement du système nerveux central, de la molécule jusqu’au niveau cognitif-émotionnel, du comportement normal au pathologique.

Le cours vise l’enseignement de concepts et de méthodes qui sont propres aux neurosciences, et assure une formation de base dans des disciplines connexes telles que la neuroimagerie, neurobiochimie, la neurobiologie, la neurogénétique, la neuropschopharmacologie, la neurophysiologie, la neuropsychologie ainsi que le neuromarketing. De plus, une introduction à la neuroéthique pour examiner les implications des récentes découvertes.

S’appuyant sur une très solide formation théorique axée sur le développement de l’esprit critique et la pratique de la communication neuroscientifique écrite et orale, il permet aussi une exposition et une familiarisation à la neurotechnologie en début d’étude (Bachelor) et de carrière (Master). Cela est préparatoire à différentes opportunités dans les domaines de l’industrie.

En associant l’expertise en neurosciences et la multidisciplinarité de la Hes-SO Arc Ingénierie, le cours proposé vise à stimuler un niveau élevé d’innovation durable, et à consolider la position de la Haute École Arc des ingénieurs à Neuchâtel en tant que chef de file dans un domaine industriel émergeant.

Endoxa Neuroscience est un créneau d’expertise au bénéfice de la société. Elle a pour mission de promouvoir les recherches sur le cerveau en Suisse et d’en élargir la portée afin de valoriser les connaissances en vue d’améliorer la qualité  de  la vie  en société. Les découvertes, les pratiques et savoirs sur le cerveau orientent les politiques publiques et participent à redéfinir ce que sont l’humain et la vie en société. Des innovations de natures neuroscientifiques au cours des prochaines années vont amener des changements importants dans la médecine, la société et les entreprises.  Ces innovations vont nous aider à savoir de mieux en mieux comment utiliser nos connaissances pour améliorer l’esprit humain.

Qu’aimez-vous dans le métier de formatrice ?

Transmettre mes connaissances, partager mes acquis et vulgariser mes travaux de recherches auprès du grand public. Former me permet d’être toujours en évolution permanente, d’enrichir mon cerveau et faire le plein de réserve cognitive. L’activité de notre cerveau est à la fois l’origine et l’émergence de la pensée, de la perception et de l’action, ainsi que l’expression de notre identité personnelle. Les possibilités d’intervention sur le cerveau sont aujourd’hui multiples. Apprendre et apprendre à apprendre enrichie mon réseau neuronal. Un des mécanismes de la neuro-plasticité est le fait que les connexions entre les neurones sont constamment éliminées ou renforcées selon qu’elles sont peu ou beaucoup utilisées (USE IT OR LOOSE IT). Une « branche neuronale » qui ne sert plus est ainsi éliminé au profit de branches plus utiles. Cela correspond à l’apparition, à la disparition ou a la réaffectation de certaines structures dans le cerveau. On peut faire une analogie avec des chemins et des routes : plus un chemin de neurones, correspondant à une activité spécifique, est utilisé, plus le cerveau va lui attribuer de la place. Les tâches quotidiennes ont leur autoroute et sont quasiment effectuées de façon automatique. Les activités ponctuelles qui surviennent deviennent des chemins de montagne abandonnés. D’où l’importance de l’entrainement ! DONC, c’est à nous de CHOISIR ! Pour créer de nouvelles connexions dans le cerveau, les axones doivent être prolongées pour aller toucher les dendrites d’un autre neurone. Les neurones qui s’activent ensemble finissent par se connecter ensemble à la suite des apprentissages mais ce sont les actions répétées qui renforcera leur connexion. Les connexions neuronales deviennent de plus en plus efficaces et mènent à l’automatisation des processus liés à une certaine tâche et donc à la résolution plus facile de certains problèmes. Mais si on ne marche pas pendant un bon bout de temps dans les sentiers créés par la forêt, la végétation reprend sa place. Les réseaux de neurones non utilisés finissent par se déconnecter progressivement.

Qui est Dr. Cherine Fahim ?

Dr. Cherine FAHIM est la fondatrice et PDG d’Endoxa Neuroscience s.à.r.l. Elle est docteure en Neuroscience de l’Université de Montréal et post-doctorante de l’Université McGill, Canada. Dr. Fahim est affiliée comme chercheuse associée en Neuroscience axe Cerveau et Développement à l’hôpital CHU Sainte Justine de Montréal. Son expérience professionnelle est internationale variant entre adjointe de recherche à la prestigieuse « College of Physicians and Surgeons » Columbia University et le Rusk Institute of Rehabilitation Medicine, New York University et la New York State Psychiatric Institute Columbia University, aux Etats Unis.

De même, Dr. Fahim a occupé le poste de chercheuse junior au sein de l’Université de Lausanne. Durant cette période elle a occupé plusieurs postes d’enseignement au Lemanic Neuroscience Doctoral School et l’Université de Fribourg. À Genève elle a été engagée à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme consultante/experte pour le développement de la Classification Internationale des Maladies (CIM-11) et le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-V). Cherine Fahim est passionnée des Neurosciences et c’est la raison pour laquelle elle a fondé Endoxa Neuroscience : Au cours des dernières décennies, grâce au développement de la neuroimagerie, les neurosciences ont connu un essor extraordinaire. Ainsi, plusieurs des découvertes des neurosciences influencent maintenant notre façon de voir le monde et contribuent activement à transformer nos vies.

Endoxa l’origine du nom : Endoxa dérive du mot grec « doxa ». Platon a considéré   doxa comme un opinion, croyance et/ou avis. Doxa est le point de départ pour réaliser la vérité. Aristote lui ajoute le préfix en « endoxa ». Il emploie le terme endoxa pour désigner une vérité/avis généralement tenue admise par des rhetors sages et par les plus anciens pour reconnaître la croyance de la ville. Endoxa est une croyance/avis plus stable que le doxa, parce qu’elle « a été examiné » dans des luttes raisonnées dans le Polis par les interlocuteurs antérieurs.

Dr. Cherine Fahim
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Propos recueillis par Coralie Schaffter.