Un nouveau trésorier pour l’ARFOR

Vincent Favre, jusqu’alors réviseur aux comptes, reprend le poste de trésorier ad-intérim d’ici sa nomination officielle en assemblée générale.

Présentation d’un comptable pas comme les autres.

 

En quelques mots : qui es-tu ? J’aime à me définir comme un comptable atypique. Cela pour deux raisons principales : je suis plus entrepreneur que comptable. On naît certainement entrepreneur et  l’on devient comptable. Mon métier m’aide donc à répondre aux besoins et aux problèmes de mes clients entrepreneurs en raison de mon identification immédiate et forte à leur entreprise. Je suis donc un comptable pratiquement jamais assis à son bureau… L’autre raison est liée à l’étiquette souvent collée dans le dos du comptable : pas rigolo pour deux sous et sur- tout casse-pieds avec son besoin d’exactitude en tout. Eh bien, je m’évertue à ne pas ressembler à un tel comptable, et à plutôt apporter une vision pragmatique aux nécessités actuelles du monde des chiffres.

En marge de ma fiduciaire, fondée en 2016, je forme des adultes en comptabilité et  en finance depuis onze ans, soit depuis mon obtention du diplôme fédéral d’expert en finance et controlling. Un bon moyen pour moi d’assouvir mon besoin de transmission dans un domaine qui, sou- vent, inquiète le commun des mortels.

 

Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir formateur ?

Le plaisir de transmettre m’anime depuis longtemps. J’ai fait mes premières armes de formateur à l’âge de 16 ans en devenant moniteur de natation au sein du club dans lequel je nageais. Il s’agissait de jeunes enfants, d’ados, d’adultes et de personnes du troisième âge. Une excellente expérience, révélatrice de mon envie profonde de sociabilité et d’échanges, car enseigner m’enrichissait autant que mes élèves. Et c’est bien là la clé.

Devenu adulte et à l’issue de mes études en cours du soir, le chargé de cours avec qui j’avais le plus d’affinités m’a invité à discuter. Il m’a simplement dit : «J’ai besoin d’un remplaçant pour les cours que je ne peux parfois pas dispenser…». C’était parti ! Je me suis jeté à l’eau et ne le regrette pas du tout !

 

Pourquoi es-tu membre de l’ARFOR ?

Parce que le métier de formateur est un métier solitaire. Certes, nous croisons à longueur de journée ou de semaine quantité de participants, mais il est bien rare de pouvoir échanger entre formateurs. Il est  donc difficile de se faire voir ou entendre, de rester au courant des évolutions plutôt conséquentes dans le domaine si vaste de la formation d’adultes.

Dans ce contexte, adhérer à une association prend tout son sens. Je suis donc fier et heureux de pouvoir aujourd’hui apporter ma modeste contribution à notre association pour qu’elle se développe de belle manière et rayonne toujours plus.